L’abeille
Insecte à 6 pattes, de la grande famille des hyménoptères, elle est devenue la sentinelle de l’environnement, l’emblème de la fragilité du monde, de la biodiversité, qu’il faut à tout prix préserver.
Population
On recense environ 30 000 espèces dans le monde, dont 1 000 sont présentes en France. Chaque abeille étant adaptée à l’écosystème de sa région.
De nombreux apiculteurs prennent conscience de la nécessité de perpétuer ces
races locales bien plus résistantes que les hybrides.
L’abeille noire est très présente en Europe. Elle est rustique, bien adaptée à l’hiver, excellente pollinisatrice.
La Buckfast, autre race, est une excellente butineuse, propre, peu agressive et peu essaimeuse, qualités appréciées par nos apiculteurs.
Nourriture de l’abeille
Pour assurer leur vie, celle de la ruche, et de leur reproduction, elles se nourrissent en partie du nectar sécrété par les nectaires des fleurs mellifères, du pollen prélevé pendant leurs déplacements sur plusieurs centaines de fleurs, de l’eau et du miellat sécrété par les insectes. La dépense énergétique que leur impose leur activité, les oblige à consommer une partie de ce nectar, appelé en latin le Breuvage des Dieux.
Elle butine en général dans un rayon de 3 km, et peut évoluer jusqu’à une distance de 5 km.
Elles ont acquis certaines caractéristiques, des brosses, des peignes sur leur abdomen, ou leurs pattes antérieures, pour le récupérer.
De tous les insectes, elles présentent les organes buccaux les plus complexes.
La butineuse transmet le nectar à une abeille dite receveuse, afin de nourrir la ruche.
Celle-ci, avec ses organes buccaux, réduit la teneur en eau du nectar, entre 40 et 50 % qui devient du miel.
Il ne risque plus de fermenter, le temps est alors venu pour les abeilles, de sceller les cellules, avec un opercule de cire, couvert d’une pellicule de propolis.
Ecologie
Apôtre du développement durable, l’abeille ne gâte rien de ce qu’elle effleure en butinant.
Elle est sage, écologiste, nous guide à maintenir l’équilibre de la nature. Aussi fragile qu’irréprochable, elle a besoin d’un monde bienveillant, qui veille sur elle.
L’espèce est en déclin en partie à cause des techniques modernes et actuelles, qui polluent et détruisent son environnement naturel.
La préservation de l’abeille est indispensable à notre survie. La pollinisation mondiale et donc, notre alimentation, en dépendent.
Ce petit insecte a toujours trouvé des ressources, pour se maintenir au
sein de la biodiversité, pourvu qu’on lui laisse encore l’espace, le temps et l’occasion de maintenir sa place dans les écosystèmes.
La ruche
Société complexe, géométrique et sans faille, qui a toujours suscité l’admiration.
La population
La population d’une ruche est estimée en moyenne entre 50.000 et 60.000 abeilles, en fonction de la dimension de la ruche. La reine pond jusqu’à 2000 oeufs par jour. Elle adapte cette ponte suivant la production des abeilles et de la saison.
Géométrie de l’alvéole
Ce petit insecte est capable de rigueur géométrique, une calculatrice hors pair et une économe de matière.
Ce n’est pas seulement la structure hexagonale de l’alvéole qui est d’une rigueur géométrique, mais aussi son fond pyramidal (formé de trois losanges, égaux et semblables). Cet ensemble remarquable propose la solution la plus économique en cire, garantissant le maximum de solidité et d’optimisation de l’espace.
L’alvéole n’a pas changé de dimension depuis l’Antiquité. Cela indique bien que l’univers entier est écrit en langue mathématique.
L’eau dans la ruche
Les ruches doivent se trouver à proximité d’un point d’eau.
L’eau est importante pour la survie de la ruche. Elle doit être maintenue dans une température chaude, environ 30 degrés, et tempérée grâce aux abeilles ventileuses.
En brumisant la ruche, les abeilles font descendre sa température lorsqu’elle est trop élevée. En ventilant, la teneur en eau du nectar s’abaisse, pour obtenir une hygrométrie inférieure à 20 %.
Sursaturé en sucres, le miel ne risque plus de fermenté.
Essaimage
Chaque année, à la fin du printemps ou au début de l’été, si les conditions sont favorables, lorsque la reine est trop âgée ou que la population de la ruche est trop importante, l’essaimage se produit.
La reine quitte alors son habitat, accompagnée de plusieurs dizaines de milliers d’abeilles. Dès sa sortie de la ruche, l’essaim se stabilise sur un arbuste, une cavité, ou sous un toit, dans l’attente que les éclaireuses définissent un lieu propice d’implantation définitif.
Dans la ruche restent les abeilles qui ne peuvent pas la quitter: les nourrices, les maçonnes etc.. Suite au départ de la reine, elles ont 3 jours pour réagir et en recréer une nouvelle.
L’apiculteur
Gestion de la ruche
Chaque année, à la fin du printemps ou au début de l’été, si les conditions sont favorables, lorsque la reine est trop âgée ou que la population de la ruche est trop importante, l’essaimage se produit.
La reine quitte alors son habitat, accompagnée de plusieurs dizaines de milliers d’abeilles. Dès sa sortie de la ruche, l’essaim se stabilise sur un arbuste, une cavité, ou sous un toit, dans l’attente que les éclaireuses définissent un lieu propice d’implantation définitif.
Dans la ruche restent les abeilles qui ne peuvent pas la quitter: les nourrices, les maçonnes etc.. Suite au départ de la reine, elles ont 3 jours pour réagir et en recréer une nouvelle.