Pollinisation
Les abeilles ne sont pas les seuls agents pollinisateurs.
Les abeilles
Les abeilles pollinisent 84 % des espèces végétales dans le monde (fleurs, arbres et arbustes).
Leur action est beaucoup plus efficace et précise que celle des autres pollinisateurs, surtout concernant les plantes à floraison précoce, comme les fruits à pépins, noyaux, les fraises, les groseilles, les courges et les melons.
Il faut également compter sur d’autres insectes : bourdons, papillons, coléoptères et animaux : oiseaux, chauves-souris, le vent qui pollinise environ 20 % des espèces de plantes et arbres.
Le total dépasse 100 % car les plantes peuvent avoir plusieurs sources de pollinisation.
Avec la disparition des abeilles, on observerait des changements
considérables dans la végétation sauvage. Dans nos forêts et terres en friches, certaines espèces reculeraient ou disparaîtraient comme le sorbier ou merisier, la bruyère, les airelles, les genêts, le thym, le romarin ou certaines herbacées
(sauge…).
Tout le cortège animal associé à cette végétation particulière, oiseaux, petits mammifères, serait également modifié. Il s’en suivrait évidemment une crise agricole, et des problèmes d’approvisionnement en nourriture.
Mais rassurons-nous, la vie ne disparaîtrait pas.
Avec l’abeille, la pollinisation qui semble invisible, en terme productif, est sans doute plus importante que la production de miel et de cire.
Celles-ci contribuent pour 16 % de la pollinisation du coton, 27 % des oranges, 48 % des pêches, 90 % des pommes et des myrtilles, et 100 % des amandes etc..
La pollinisation par les abeilles représente environ 38 % de la production agricole mondiale.
Les fleurs
Sans fleurs, pas d’abeilles et pas de miel, sans pollinisateurs pas de fleurs.
Les fleurs et les abeilles dépendent l’unes de l’autres.
Séduire pour survivre
Pour les attirer, les fleurs déploient de vives couleurs, des odeurs attractives, et des pétales offrant des terrains d’atterrissage accueillants.
Pour limiter leurs visites, elles fleurissent suivant les périodes de l’année,
dissimulent le pollen dans des tubes étroits, des anthères à pores, ou le libèrent progressivement par petites quantités.
L’abeille récolte le pollen, elle butine de fleur en fleur, dépose du pollen sur le pistil d’une autre fleur, permettant ainsi la fécondation et la reproduction de la plante.
Le nectar
Il est sécrété par les nectaires des fleurs mellifères, et récolté par l’abeille, grâce à sa trompe qui consomme cet aliment sucré en quantité importante.
Il est emmagasiné dans son jabot appelé, poche à miel.
Biodiversité
La pollution, le réchauffement climatique, la mondialisation frénétique et
l’agriculture intensive ont fragilisé la nature, l’humanité, la planète et la vie des
abeilles qui sont victimes de ces méfaits.
Notre association “Donne-moi des ailes”, consciente des dérèglements de la biodiversité, s’engage avec les collectivités locales, les politiques, le monde agricole, en association avec les apiculteurs, pour améliorer la biodiversité afin de redonner toutes leurs places aux pollinisateurs, qui sont en grand danger.
Nos engagements
Préserver et augmenter la présence des plantes mellifères qui fleurissent plus ou moins tardivement et nourrissent nos abeilles tout au long de l’année…
trèfles blancs, coriandres, lierres, marguerites, coquelicots, ronces etc…
– Replanter des arbres, tilleuls, acacias, châtaigniers….
– Réimplanter des bocages (assemblage de parcelles de formes irrégulières et
de dimensions inégales, limitées et closes par des haies vives bordant des
chemins creux).
– Sensibiliser le milieu agricole pour diminuer la monoculture et réimplanter des arbres, des bocages, des points d’eau indépendants pour les abeilles.
– Influencer les collectivités locales afin de favoriser l’implantation d’arbres et de fleurs dans les zones urbaines et les lotissements.
Les enjeux
La nouvelle génération agricole prend conscience des enjeux de la biodiversité et échange de manière constructive avec les apiculteurs ruraux dans l’intérêt de la nature. On constate des améliorations positives dans l’exploitation de leurs parcelles. En réduisant de 30 % les pesticides que l’agriculteur répand la nuit, ils gardent la même efficacité et diminuent considérablement la mortalité des abeilles.
Grâce aux mécénats, nous augmenterons le nombre de ruches. Nous espérons créer des vocations en favorisant leur formation par nos apiculteurs, respectueux des abeilles et de la nature.
La biodiversité est donc le tissu vivant de notre planète. Elle est notre patrimoine commun et notre capital pour l’avenir. Il faut la préserver.
Par nos futurs engagements,